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La FDJ plonge dans le monde de la blockchain et des NFT

La Française des jeux a dévoilé 2 projets mêlant métavers, NFT et blockchain : le jeu Ultimate Numbers, ainsi que la création d'expériences ludiques dans The Sandbox.

Le groupe communiquera tous les détails lors au congrès VivaTech, qui se déroule du 14 au 17 juin.

La FDJ à l’assaut du web3

Ultimate Numbers

Dans une annonce faite sur LinkedIn, la FDJ a annoncé qu’elle travaillait sur jeu next-gen basé sur les NFT et la blockchain : Ultimate Numbers.

Ultimate Numbers est un JCC (jeu de cartes à collectionner) numérique avec des ligues hebdomadaires permettant de gagner des NFT. Il a été développé en partenariat avec Cometh, une start-up française spécialisée dans le web3.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, les NFT (non-fungible token — jeton non fongible) sont des objets virtuels uniques non échangeables.

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations non centralisée. Ce mode de fonctionnement assure une sécurité optimale.

La patronne de la FDJ Stéphane Pallez a déclaré que l'entreprise a « investi dans un studio français spécialisé dans les jeux Web3, avec qui (elle a) initié la conception et le développement de nouvelles formes de jeux s'appuyant notamment sur des NFT ».

Expériences ludiques dans The Sand Box

La FDJ lancera aussi des jeux dans la parcelle qu'elle a acquis dans le métavers The Sandbox. Son objectif ? « Une exploration des possibilités offertes par ce nouvel écosystème », a déclaré la PDG du groupe.

Les joueurs pourront réaliser un certain nombre de quêtes pour gagner des récompenses et notamment des Trèfles d’Or.

Stéphane Pallez a ainsi déclaré : « le Web3, nous avons continué à développer de premières expériences dans la parcelle que nous avons achetée dans un métavers (monde immersif en 3D dans lequel chacun peut exister sous forme d'avatar) géré par une entreprise qui s'appelle Sandbox ».

La FDJ au cœur de l’innovation

Ces dernières années, la FDJ a inverti 75 millions pour développer une offre de jeu next-gen. Et ce afin d'être en accord avec les nouveaux modes de consommation vidéoludiques.

Le groupe a ainsi conclu des « des partenariats avec la french tech et des solutions que nous intégrons progressivement dans les usages (…) au bénéfice de nos clients et de nos commerçants ».

La Française des jeux n’est toutefois pas pionnier en la matière. Partouche accepte déjà les cryptomonnaies dans ses établissements par exemple. Le groupe a aussi lancé une collection de NFT avec 8 888 pièces différentes.

Web3 : un univers à explorer… et à réglementer

Si le web3 est à la pointe de la technologie, il se heurte à un cadre législatif daté qui doit être actualisé.

L’ANJ travaille déjà dans ce sens. Au mois de mars dernier, elle a mené des discussions approfondies avec l’entreprise Sorare qui édite le jeu de simulation sportive du même nom afin de dessiner les contours d’une nouvelle législation.

À noter que les NFT ne sont pas concernés par la loi influenceur de 2023. Celle-ci s’attaque aux crypto-entreprises, mais pas aux cryptomonnaies.

Le secteur étant toutefois sous pression depuis l’affaire Marc Blata (influenceur accusé d’escroquerie), l’État devrait vite faire évoluer la législation afin d’endiguer les dérives potentielles de ce nouvel environnement.

Julien Zerilli
283 articles
Rédacteur spécialisé sport & paris sportifs depuis 2012, Julien adore lire les Conditions Générales des bookmakers. Il supporte le Stade Brestois 29 et son joueur préféré, c’est Franck Lérand.