Tout d'abord, il ne s'agissait pas d'une dénonciation. Je suis surpris qu'elle ait été présentée de cette manière, car nous n'avons pas informé l'UEFA de cette affaire de quelque manière que ce soit, car ce n'est pas notre rôle – déclare Rafał Pankowski, cofondateur de l'association Never Again, dans une interview accordée à Goal.pl.
Szymon Marciniak arbitrera la finale de la Ligue des champions, mais il était à deux doigts de la perdre. Le scandale a commencé lorsque la déclaration a été publiée par l'association Never Again
La rédaction de goal.pl s'est entretenue avec l'un des principaux représentants de cette association.
Szymon Marciniak arbitrera la finale de la Ligue des champions
Przemysław Langier : Que vouliez-vous obtenir en dénonçant Szymon Marciniak ?
Rafał Pankowski : Merci d'avoir appelé, parce que depuis hier, il y a une véritable folie autour de cette affaire, et personne ne nous demande notre avis. Tout d'abord, il ne s'agissait pas d'une dénonciation. Je suis surpris qu'elle ait été présentée de cette manière, car nous n'avons en aucun cas informé l'UEFA de cette affaire, car ce n'est pas notre rôle. Nous avons été surpris par la participation de Szymon Marciniak à l'événement organisé par Sławomir Mentzen, qui a ouvertement parlé de ses opinions, lesquelles sont très nuisibles, et nous avons donc rédigé une déclaration dans laquelle nous demandons à l'arbitre de se dissocier de l'organisateur de l'événement en question. Szymon Marciniak s'est coupé, nous savons également qu'il arbitrera la finale de la Ligue des champions, nous considérons donc que l'affaire est close.
Dans le contenu de votre déclaration, vous reliez directement Marciniak à Mentzen, en la juxtaposant à la phrase suivante, qui ressemble à ce que l'on appelle le “high five” de Mentzen. Pour moi, il s'agit d'une simplification gigantesque, incroyablement préjudiciable et injuste pour Marciniak.
Mais ce n'est pas dans la même phrase. Il ne nous serait jamais venu à l'esprit d'associer Szymon Marciniak à l'homophobie ou à l'antisémitisme.
Mais aujourd'hui je lis dans les médias étrangers des titres tels que “Marciniak était censé participer à une réunion antisémite”, ce qui n'est pas du tout vrai. Vous ne pensez pas que vous n'êtes pas responsable de vos paroles, parce que votre texte a été interprété comme tel.
On est responsable de sa parole, mais on ne peut pas être responsable de ce que quelqu'un d'autre a écrit.
Votre texte ne manquait pas d'informations sur l'événement auquel Szymon Marciniak a participé ? Et de quoi parlait-il ? De telles informations donneraient une toute autre tonalité aux réimpressions des médias étrangers.
Dans la version originale de notre texte, nous avons indiqué que l'événement concernait la mise en réseau. Toutefois, permettez-moi d'insister une fois de plus : nous voulions que M. Marciniak se dissocie du groupe qui défendait ce point de vue et aucun autre. Quoi qu'il en soit, nous avons coopéré avec l'environnement de M. Szymon, qui a fait l'éloge de notre travail.
Et pourquoi votre intervention n'a-t-elle concerné que Marciniak en ce qui concerne les orateurs. Il est le seul à figurer sur vos médias sociaux, ce qui vous amène à réfléchir à la motivation.
Je pense que pour moi, pour vous et pour un large public, Szymon Marciniak était tout simplement la personne la plus célèbre. Tout l'événement était basé sur le fait que Sławomir Mentzen s'y produirait, suivi de Szymon Marciniak. Je suis heureux que la déclaration de M. Szymon ait de facto réglé la question. Je pense également qu'il n'était pas nécessaire que les médias déforment toute l'histoire. Tout aurait pu se dérouler calmement – comme vous pouvez le voir, il a suffi que l'arbitre se coupe de cet environnement pour que l'UEFA décide qu'il pouvait diriger la finale.
En voyant l'escalade, vous êtes-vous demandé ce que vous feriez lorsque l'UEFA écarterait Marciniak de la finale ?
Nous pensions que tout se terminerait bien.
